« J’entends déjà la musique et je sens les braises qui me brûlent   »

« J’entends déjà la musique et je sens les braises qui me brûlent »

UN DIMANCHE IDÉAL. Et si le temps s'arrêtait, le temps d'un dimanche. Un dimanche comme les autres où l’extraordinaire devient ordinaire. 

Je me lève un peu tard : le soleil est déjà levé depuis longtemps et éclaire mon salon par où je passe pour aller à la cuisine. Je prépare mon thé en écoutant les oiseaux chanter puis je me pose dans mon canapé. Je lis pendant une heure, deux heures peut-être. Tout me semble très calme, ou alors je suis très concentrée sur ma lecture. Mais c’est déjà l’heure d’aller se préparer, alors je m’active. Je mets de la musique, je vais dans ma chambre choisir mes vêtements, un peu légers, mais pas trop, car même s’il fait chaud, je suis frileuse. Je vais dans la salle de bain prendre ma douche et me préparer. La musique me donne envie de danser et savoir que je vais passer une bonne journée avec mes amis me donne le sourire et me rend de bonne humeur, une humeur joyeuse. Je fredonne un peu la musique en faisant mon sac, je vérifie que je n’ai rien oublié puis je pars.

J’ai décidé d’y aller à vélo ; c’est très agréable ce petit vent frais sur le visage alors que le soleil commence à taper fort. J’arrive vingt minutes plus tard, j’entends déjà la musique et je sens les braises qui me brûlent. Je rejoins mon meilleur ami qui va s’occuper du barbecue tout l’après-midi et on commence à discuter en préparant les plats. Le repas dure deux ou trois heures, on discute et on rigole beaucoup. Puis vient le moment que je préfère, celui où certains jouent à la guitare des chansons que tout le monde connaît et on chante. Ça sonne plutôt faux, je remarque ceux qui chantent faux, mais ils me font rire, car ils se donnent beaucoup, ils vivent la chanson. On continue comme ça jusqu’au soir, en faisant des pauses parfois pour discuter. Je ne parle pas beaucoup, je ne chante presque pas, mais je rigole beaucoup et je me sens bien.

C.